Je m’empresse de tout vous révéler sur ce texte qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Le titre («El Pollo», l’ex-chef du renseignement vénézuélien, traduit en justice) en dit long.
L’écrivain (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Les révélations divulguées sont par conséquent réputées valides.
La date d’édition est 2023-07-20 11:58:00.
Publié le : 20/07/2023 – 18:58
4 mn
Il était recherché depuis des années par les autorités américaines. « El Pollo », Hugo Carvajal de son vrai nom, est arrivé mercredi 19 juillet aux États-Unis, où il a été extradé par l’Espagne. L’ancien chef du renseignement militaire vénézuélien sous Hugo Chávez aurait utilisé son statut pour faciliter l’importation de cocaïne sur le sol américain. Il est également accusé d’avoir collaboré avec les Farc, l’ancienne guérilla révolutionnaire de Colombie. Hugo Carvajal doit comparaître ce jeudi 20 juillet devant un juge du tribunal fédéral de Manhattan et répondre aux accusations de « narcoterrorisme », précise le site AlbertoNews, critique à l’égard du régime chaviste. Il encourt la prison à perpétuité.
« Les secrets de Hugo Carvajal […] pourraient ébranler le régime de Nicolás Maduro », l’actuel dirigeant du Venezuela, avance El Nuevo Herald. Selon le quotidien diffusé au sein de la communauté latino des États-Unis, « il est l’un des hommes qui en sait le plus sur les opérations illégales et le trafic de drogue du régime de Maduro ». Et cela « pourrait avoir un effet dévastateur sur les autorités de Caracas […] ».
PourEl Nacional, « la saga Hugo Carvajal » révèle aussi des contradictions. Selon un éditorial du quotidien, « cette extradition montre la volonté des États-Unis d’appliquer les sanctions nécessaires aux criminels ». Mais El Nacional pointe des efforts insuffisants. « Il y a une tendance claire de la part des États-Unis, poursuit le quotidien, à assouplir la sévérité des sanctions sans que le régime ne montre des signes de démocratisation ou de cessation de ses activités criminelles. » Même constat du côté de l’Europe. « Malgré les sanctions et les déclarations condamnant le régime », El Nacional dénonce entre autres « la récente réunion de la Communauté d’États latino-américains et caribéens (Celac) à Bruxelles, où les envoyés criminels de Maduro ont été acceptés et cela est dégoûtant ».
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Les Américaines favorites du Mondial de football féminin
Ce jeudi 20 juillet marque le coup d’envoi du Mondial de football féminin à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Plusieurs équipes semblent armées pour l’emporter, et en particulier les États-Unis. Les joueuses américaines, double tenantes du titre, visent une troisième victoire consécutive. Cela marquerait une première dans l’histoire du football, pour les femmes comme pour les hommes. Mais la presse du pays s’inquiète de voir la concurrence se renforcer.
« L’US Women’s National Team (USWNT) a longtemps dominé la Coupe du monde mais ses rivales sont en train de la rattraper », constate le Washington Post. Le quotidien observe « la domination des Américaines s’estomper à mesure que d’autres puissances du football comblent leur retard ». C’est notamment le cas de l’Angleterre. Sur son site, la chaîne de sport ESPN rejoint cette analyse tout en rappelant que les Américaines restent les « favorites des pronostics ».
Au-delà des performances sportives, la presse salue aussi la diversité de l’équipe américaine. « L’USWNT reflète enfin le pays qu’elle représente », se réjouit USA Today. Le quotidien parle de l’équipe de Coupe du monde « la plus diversifiée à ce jour ». USA Today cite neuf des joueuses américaines. « Toutes sont des femmes de couleur » qui ont « pour la plupart passé l’essentiel de leur carrière à être la seule personne noire de leur équipe, ou de celles qu’elles ont affrontées », souligne le quotidien.
USA Today revient sur le manque d’accès « aux terrains de sport pour les enfants de couleur » dans un pays qui « favorise les moyens au détriment du talent ». Et de conclure qu’aujourd’hui « le pays se diversifie, et les équipes nationales masculines et féminines aussi ».
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Les Péruviens manifestent contre le gouvernement de Dina Boluarte
Plusieurs milliers de Péruviens sont descendus dans les rues mercredi 19 juillet. Le mouvement de contestation qui a suivi en décembre dernier la destitution du président Pedro Castillo a repris dans plusieurs villes du pays. De nouveaux rassemblements sont attendus ce jeudi 20 juillet pour réclamer des élections anticipées et le départ de l’actuelle présidente Dina Boluarte.
Diario Correo revient en images sur la manifestation du mercredi 19 juillet dans la ville de Cusco. On peut y voir ces slogans, collés à une photo de Dina Boluarte : « Qu’ils dégagent tous ! Le gouvernement et le Congrès. Complices et assassins. »
Le quotidien de centre gauche La República insiste en Une sur une « protestation nationale, massive et pacifique ». À Lima, six civils et deux policiers ont été blessés dans des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, mais aucun incident majeur n’est à déplorer.
D’autres journaux se veulent plus critiques vis-à-vis du mouvement de contestation. El Comercio, de tendance conservatrice, parle d’une « marche arrière » dans un éditorial. « L’arrêt constant du pays ne favorise pas le changement que réclament les pancartes des manifestants : il nous ramène à la dépression économique du passé », déplore le quotidien. « Les manifestations et les grèves sont des mécanismes légaux et constitutionnels de revendications politiques, reconnaît El Comercio. Mais cela suppose de ne pas harceler ou agresser ceux qui ne veulent pas se joindre à la revendication, ce qui ne semble pas s’être produit mercredi », selon le quotidien. El Comercio conclut : « nous reculons ».
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