Dans le cadre de notre travail de vous informer, nous publions ci-dessous un article vu sur internet ce jour. Le thème est «la justice».
Le titre (Tribunal de Perpignan : sous le coup d’une hallucination, il casse la porte de ses voisins et les menace de mort) parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
Il n’y a pas de raison de douter du sérieux de ces infos.
La date de publication est 2023-05-15 13:55:00.
Voici ll’article :
Il faut imaginer la frayeur du couple perpignanais qui, au milieu de la nuit, voit un homme défoncer la porte de l’appartement et leur sauter dessus un énorme couteau à la main.
« J’ai cru que l’homme agressait sa compagne, alors j’ai voulu intervenir ».
« Mais… ils dormaient« , rétorque la présidente du tribunal.
« J’ai dû avoir une hallucination ».
Dans la nuit du 13 au 14 mai 2023 , le quadragénaire frappe à la porte de ses voisins. Il prétexte avoir perdu ses clés et n’avoir plus de charge sur son téléphone, il demande un chargeur de batterie. Le voisin n’a pas le modèle qui lui convient. Il retourne retrouver Morphée. Mais, cinq minutes plus tard, l’importun revient à la charge. il fracasse la porte à coups de pied et, brandissant un couteau, il se met à hurler : « Sors de là, fils de p…Je vais vous égorger, vous éventrer ».
Quand arrive la police, l’homme est retourné chez lui. Le couteau décrit est retrouvé. Très vite renvoyé devant le tribunal, il confie avoir beaucoup bu, vodka et whisky. « J’étais sevré depuis un an, mais ce soir-là j’ai bu suite à une déception sentimentale ».
Le tribunal remarque que son casier judiciaire fait état de dix mentions, que la récidive est retenue et qu’il n’est sorti de prison que depuis le 17 mars.
« Il me semble que votre ancienne compagne vous a fait essayer le crack, complète la présidente. Vous en aviez consommé cette nuit-là ? »
« Oui »
Les choses s’éclairent d’un jour nouveau.
Pourtant face à ce prévenu respectueux, qui parle posément et fait même acte de contrition, le procureur va être nuancé : « Il est lucide sur ses addictions et sa situation pénale et prend en considération le préjudice des victimes qui ont dû s’arc-bouter sur la porte se protéger. Le sursis intégral est impossible car il a, par deux fois, bénéficié d’un sursis probatoire ». Il requiert donc dix mois, la moitié avec sursis.
Le tribunal annonce six mois ferme et prononce mandat de dépôt immédiat.
Ouvrages sur un thème identique:
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Sixième Étude,Le livre .
Les grandes énigmes de la justice,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
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