Je vais porter à votre connaissance cet encart qui vient de paraître, dont le propos est «la justice».
Le titre (Irresponsable ? Un schizophrène au tribunal – Sept à huit) en dit long.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres articles qu’il a publiés sur internet.
Les révélations publiées sont donc jugées valides.
Sachez que la date de publication est 2023-03-26 14:42:00.
Cinq ans après les faits, Blandine souffre encore de stress post-traumatique. En février 2018, avec son fils Timéo, 9 ans, et son compagnon Romain, ils ont été la cible d’une série d’incendies. Au total, sept départs de feu en moins de deux semaines. L’auteur de l’incendie n’était autre que leur voisin. Dans le reportage en tête d’article, on le voit, dans une vidéo tournée par une autre famille de victimes, aspergé le sol d’hydrocarbure avant de mettre le feu à l’avant de la maison. En l’espace de cinq mois, l’homme a provoqué 17 incendies et terrorisé plusieurs familles dans les communes de Roubaix et de Croix. Pourtant, il ne sera peut-être jamais condamné pour ces faits. Schizophrène, l’homme de 41 ans comparait devant la chambre de l’instruction lors d’une audience encore jamais filmée.
Cette cour peut être saisie par un juge d’instruction ou par un procureur lorsqu’un doute apparaît sur ce qu’on appelle la responsabilité pénale d’une mise en cause. La cour ne va pas la juger pour les faits. Mais va répondre à une question : était-il conscient de ses actes ou bien sous l’emprise de sa maladie ? S’il est jugé irresponsable, aucune peine ne sera prononcée. C’est ce que redoutent Blandine et Romain, venus assister à l’audience avec leur avocate. Identifié par plusieurs voisins comme l’auteur, l’incendiaire fini par être interpellé et placé un an en détention provisoire. Aujourd’hui, il suit un traitement d’anxiolytique et de neurolytique qui lui permet de travailler comme plombier et en intérim.
L’incendiaire a été vu à trois reprises par trois experts psychiatres. À l’issue de ces entretiens d’environ 1h30, les trois experts ont tous conclu à une abolition de son discernement. La partie civile l’a bien compris. L’expert penche vers l’irresponsabilité. Si l’irresponsabilité est bien retenue, une dernière option s’offre aux magistrats : ordonner une hospitalisation sous contrainte. Il faudrait donc, selon la partie civile, l’enfermer pour l’y obliger. S’alignant sur l’avis de l’expert, l’avocat général ne demandera pas d’hospitalisation.
Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack. 7 à 8 propose 3 à 4 reportages sur l’actualité du moment : politique, faits divers, société ou encore évènements internationaux.
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