Voilà un nouvel éditorial qui va grossir notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre saisissant (Finalement autorisée par la justice, la manifestation d’ultradroite a réuni 200 personnes à Paris) parle de lui-même.
Sachez que le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces informations.
Voilà lle « papier » :
Le rassemblement de 200 personnes, à l’appel du groupuscule d’ultradroite Les Natifs, voulait rendre hommage au jeune Thomas, tué dans une rixe lors d’une fête de village à Crépol (Drôme) il y a deux semaines.
Organisé place du Panthéon à Paris, il a pu se tenir après la suspension de l’arrêté préfectoral d’interdiction. Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait annoncé mercredi soir
sa décision d’interdire ce rassemblement, susceptible de générer des
troubles à l’ordre public en raison « des propos tenus qui sont des
propos d’incitation à la haine et à la violence ».
Mais retournement de situation : le tribunal administratif a suspendu l’arrêté préfectoral quelques minutes avant la tenue de la manifestation, au motif qu’il s’agissait d’une « atteinte grave à la liberté de manifester ». Les juges ont considéré que le risque présenté par la manifestation n’était pas suffisant pour justifier l’interdiction de celle-ci.
« Justice pour Thomas »
Outre des prises de parole, les manifestants ont scandé des slogans tels que « justice pour Thomas », ce jeune de 16 ans mortellement agressé à Crépol, et « Français, réveille toi, tu es ici chez toi », sous haute surveillance policière, a constaté une journaliste de l’AFP. Parmi les manifestants était présent Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen et ancien membre du FN (ex-RN).
Interrogé par l’AFP, le porte-parole des Natifs, Antoine, qui n’a pas souhaité donné son nom de famille, a assuré que le but de la manifestation était « de dénoncer le laxisme juridique » qui ne permet pas de « dissuader les agresseurs de recommencer ».
Depuis la mort de Thomas le 18 novembre, pour laquelle neuf jeunes ont été mis en examen, les appels à manifester de l’extrême droite pullulent en France. À Lyon et à Romans-sur-Isère notamment, les militants ont défilé, parfois armés de barres de fer, en scandant des slogans racistes.
Les actions se multiplient : tags de croix gammées à Paris, menaces envoyées à une mosquée de Valence. Sur les murs d’une mosquée située dans la Manche, un tag « un bon musulman est un musulman mort » a été retrouvé.
À la suite de ces événements, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va proposer la dissolution de trois groupuscules identitaires, dont la Division Martel.
Publications:
Dictionnaire amoureux de la justice,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main,(la couverture) .
Philosophie/Une brève introduction/Bilan,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.