Un fois de plus, ce site va porter à votre connaissance un post qui a été intercepté sur le web. Le sujet est «la justice».
Le titre séduisant (Tribunal judiciaire de Brest : « J’étais comme un junky qui a trouvé sa meilleure came ») condense tout le texte.
L’auteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez en conséquence faire confiance aux révélations qu’il divulgue.
Le texte a été édité à une date indiquée 2023-11-06 10:09:00.
Des faits de violences conjugales et de harcèlement commis à Brest du 16 décembre 2021 au 30 juin 2022 étaient reprochés à un homme de 52 ans convoqué ce lundi 6 novembre 2023 devant la chambre correctionnelle.
En ce début d’après-midi, comme souvent, une classe de quatrième est présente dans la salle d’audience. Les collégiens viennent ainsi découvrir un procès. Encadrés par leurs professeurs, les jeunes gens sont attentifs.
« Une relation toxique »
S’ouvre devant eux « un dossier au caractère immature » qui est pourtant celui « de deux enseignants d’âges mûrs », selon les mots de l’avocat de la défense. L’affaire vire rapidement au déballage d’une relation complexe et « puérile », toujours selon le même conseil. Le rappel des faits par le président Xavier Jublin permet de le vérifier. Pendant cinq ans, le quinquagénaire à la barre du tribunal a estimé « être dans une relation toxique. Comme un junky qui a trouvé sa meilleure came » en la personne de son ex-compagne, assise sur le banc des parties civiles. « J’étais sous son emprise », précise-t-il. Si chacun a son domicile lors de cette liaison, les disputes sont régulières, notamment en raison de l’addiction alcoolique du prévenu. Le 16 décembre 2021, à 23 h, la femme fait irruption chez lui, alors qu’il est en compagnie de deux collègues de travail. Furieuse de constater l’état d’ivresse de son compagnon, elle leur crie : « Vous faites un plan à trois ! », puis elle repart. Elle revient plus tard quand les amis ont préféré s’éclipser et la querelle des amants dégénère vite, l’homme lui assénant des coups. Un certificat médical le prouve. Cherchant à minimiser ses manquements, le prévenu avoue toutefois son problème alcoolique, ajoutant : « J’étais dans un grave état psychologique ». S’ensuit une période de harcèlement par des messages de ce dernier allant jusqu’à associer leur hiérarchie professionnelle. Il est même condamné en mars 2023 pour « avoir défoncé la porte de madame à coups de poing ».
Confusion de peines
Les débats se poursuivent avec l’exposé des maux psychiques de chacun. La partie civile insiste sur « les émotions négatives » ressenties. Quant au prévenu, il s’étend sur « le travail fait sur lui avec un psychologue ». Ce qui n’émeut guère la représente du parquet, requérant un emprisonnement ferme de quatre mois sous surveillance électronique. Tonne alors la plaidoirie de la défense de Me Ronan Appéré qui, après avoir constaté « l’immaturité » des parties, s’insurge contre « un dossier manquant de sérieux ». Non seulement celui qui apporte « des témoignages non-faits », mais il considère les procès-verbaux illisibles, comme « des torchons ! ».
Les arguments du plaideur portent car la juridiction accepte la confusion de la peine de prison de six mois avec un sursis probatoire avec la sentence de mars 2023. Le jugement ainsi prononcé, les collégiens quittent la salle avec en tête une leçon de choses humaines…
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